le mot de l'archevêque
Unifier son être intérieur
|
La tempérance
L’être humain, dès l’enfance, doit apprendre à s’humaniser, à ne pas se laisser mener par ses instincts, ses appétits, ses colères, ses sympathies ou ses antipathies. Cela fait partie du travail d’éducation par lequel il doit passer. Le but est de lui permettre d’établir des relations équilibrées, respectueuses et responsables vis-à-vis des réalités de ce monde, de toutes les créatures et particulièrement de ses semblables. Il unifie sa personne en ordonnant ses passions au service d’un bien supérieur, au service de la charité, au service de l’amour de Dieu et du prochain. La grâce de Dieu l’aide puissamment à unifier son être intérieur et à ajuster ses relations aux autres, relations faites d’amour et de respect, dans la liberté. Le jeûne aide à la maîtrise des appétits, et nous libère des addictions. La patience et la confiance aident à ne pas se laisser gagner par la colère. La charité permet de ne pas se laisser emprisonner par les sympathies et à dépasser les antipathies. La tempérance est une vertu et un don très utiles pour devenir artisan de paix, pour établir des relations justes, respectueuses et libres. Pour approfondir ce sujet, vous pouvez méditer l’épître aux Galates, chapitre 5, versets 13 à 25. + Guy de Kerimel
|