Séparations

Publié le par Ensemble paroissial Pibrac et Brax

Les derniers temps ont vu, comme régulièrement, les obsèques se succéder.

La mort d’un être cher arrive toujours trop tôt car elle nous sépare physiquement de l’être aimé. Elle est bien sûr encore plus douloureuse quand elle arrive trop tôt, ou beaucoup trop tôt, et quand elle est brutale.

« Que fabrique le bon Dieu ? » se demandent certaines familles. Question bien légitime quand la souffrance est trop forte, insupportable.  « Où étais-tu Seigneur quand notre frère est mort » se demandent Marthe et Marie lors de la mort de Lazare. Cela a un côté rassurant, cela fait plus de 2000 ans que les hommes et les femmes portent les mêmes interrogations…

Intellectuellement, nous le savons, on nous l’a appris, au moins je l’espère, Dieu est Amour, tout Amour, rien qu’Amour, Amour éternellement fidèle.

Dieu veut le bonheur de chacune de ses créatures, Il ne souhaite pas que nous soyons tristes, que la mort nous sépare des êtres aimés. Alors, si nous savons le voir, Il fait le choix, toujours, de se rendre présent, aussi proche de nous que nous lui en laissons la place.

J’aime beaucoup cette icône où nous voyons Saint Jean blotti contre Jésus. C’est cette proximité, cette tendresse, que le Christ souhaite vivre avec chacun de nous. Son compagnonnage avec chaque être humain ne se limite ni aux joies ni aux peines ; Il veut être à nos côtés H24, 24 heures sur 24 , comme un ami fidèle .

Le Christ ne supprime pas nos souffrances d’un coup de baguette magique, Il ne l’avait même pas fait pour ses amis ; par contre, Il est toujours prêt à nous aider à les porter, directement et grâce à nos frères et sœurs.
Demandons Lui la grâce de mettre sur notre route des compagnons qui rendront la souffrance plus supportable par leur présence, et qui nous donneront Paix et Espérance dans la Vie éternelle. Alors la douleur de la séparation sera moins vive et nous pourrons continuer à avancer les uns avec les autres sur le chemin de la Vie, non pas séparés, mais unis, en Lui.

Hélène P.

 

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